La gestion d’équipe dans un environnement agile

Les environnements agiles mettent l’accent sur l’autonomie de chaque membre de l’équipe, contrairement à un environnement classique. Au-delà des rôles spécifiques, comme le Product Owner ou le Scrum Master, chaque membre de l’équipe travaille donc avec beaucoup plus de liberté, ce qui peut ne pas convenir à tout le monde. Apprenez-en davantage sur les avantages que procure l’autonomie dans cet article.

L’autonomie peut donc être une perspective attirante pour certains, mais elle peut aussi se transformer en véritable piège sur d’autres aspects.

Les pièges de l’autonomie

Pouvoir prendre des décisions rapides pour réussir à atteindre ses objectifs de manière efficace est un avantage décisif en termes d’avancement pour un projet. Cependant, il faut être vigilant à deux écueils :

  • Il est nécessaire de documenter les solutions trouvées par les membres d’équipe. Assez souvent, une personne se tournera vers une solution qui lui paraîtra intuitive, mais qui ne le sera pas du tout pour le prochain membre d’équipe. Il est donc primordial de différencier créativité des solutions et exclusivité de celles-ci : on cherchera toujours à viser la reproductivité de ces solutions pour utilisation future.
  • Un cadre de travail autonome peut ne pas correspondre aux méthodes de certaines personnes. S’il est nécessaire pour quelqu’un d’avoir un environnement plus restreint avec une structure connue pour se sentir à l’aise dans son travail, il est possible que cette personne ne réussisse pas à s’épanouir pleinement dans un environnement agile.

Dans les deux cas, il faut mettre l’accent sur la communication à l’intérieur de l’équipe. Comment faire pour structurer les échanges d’informations et mieux gérer ces éléments complexes ?

Communication efficace, retours positifs

Au contraire des structures classiques, il n’y a pas de hiérarchie formelle lors de projet en environnement agile. Chacun est sur un pied d’égalité, et cela encourage les dialogues à cœur ouvert.

La communication se doit d’être efficace pour répondre aux impératifs de temps lors des sprints : ainsi, si un collègue rencontre des soucis pour finaliser une tâche, il convient de le dire le plus tôt possible. Il s’agit d’accepter qu’on ne trouve pas de solution et de demander de l’aide aux autres : ainsi, la coopération de l’équipe peut véritablement entrer en action.

Lors des retours de fin de sprint, lors du Sprint Meeting Review, il conviendra aussi de mettre l’accent sur :

  • Les solutions trouvées aux problèmes, qu’importe combien de temps ou de ressources il a fallu y consacrer
  • Les personnes qui ont réussi à trouver ces solutions
  • La rapidité de l’adaptation de l’équipe face aux soucis

Et, au contraire, on évitera les retours négatifs comme les critiques sur les autres collègues, qui ont pu être mis face à des tâches qu’ils étaient incapables de résoudre.

Puisque la gestion agile repose sur des cycles d’amélioration continue, il est inévitable de rencontrer des frustrations lors des différentes itérations de développement. Cependant, une attitude positive et qui met en avant les forces et l’évolution de l’équipe aura beaucoup plus d’impact sur le long terme qu’une attitude qui ne ferait que constater le nombre de problèmes rencontrés.

Il est conseillé de se tourner vers les forces de l’équipe et l’esprit de cohésion qu’elle propose pour faire face aux soucis rencontrés : l’équipe doit restée soudée face aux problèmes. Pour cela, il est nécessaire de faire preuve de transparence et d’avoir recours à tous les moyens de communication mis à disposition : les très nombreuses réunions, les canaux internes à l’équipe, les pauses café, tout est bon pour discuter du projet en cours et rechercher des solutions ensemble.